Préparez physiquement vos entretiens !

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Des chercheurs américains ont montré, à l’occasion de simulations d’entretiens d’embauche, que le langage du corps influence non seulement la façon dont les autres nous perçoivent mais également nos propres états psychologiques. Il serait ainsi possible de renforcer sa confiance en soi en adoptant des postures physiques de pouvoir.

On insiste souvent sur l’importance du langage non-verbal dans la communication avec autrui. Mais quelle influence a-t-il sur la personne elle-même ? Amy Cuddy de l’université de Harvard et Dana Carney de l’université de Berkley ont conduit une étude passionnante sur les bénéfices des postures de pouvoir avant un entretien d’embauche. L’objectif était de mesurer si la modification de son comportement non-verbal avant l’évaluation pouvait augmenter la performance des participants ou à l’inverse la diminuer.

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Cuddy et Carney avaient remarqué que le plus souvent les candidats qui attendent de passer un entretien se replient sur leur chaise ou bien prennent une attitude voûtée pour consulter leur portable. Mais que se passerait-il si, juste avant l’entretien, les candidats adoptaient les postures physiques inverses d’ouverture et d’extension qui sont les signes d’expression de la puissance notamment dans le monde animal ?

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La découverte de ces psychologues est que non seulement ces postures représentent la puissance mais qu’elles la produisent ! En adoptant préalablement pendant quelques minutes ces postures les candidats augmentaient leur sentiment de pouvoir personnel, leur confiance et leur tolérance au stress. Ce qui se traduisait physiquement chez eux par une augmentation de la testostérone (hormone de dominance) et une baisse de la cortisol (hormone liée au stress) ! A l’opposé des candidats ayant adopté des postures de fermeture et de contraction chez qui la cortisol augmentait et la testostérone baissait.

Du côté des évaluateurs, la perception s’est révélée bien plus favorable à l’égard de ceux qui avaient adopté des positions de puissance.

Aussi, ne négligez pas le langage non-verbal dans vos interactions avec les autres mais aussi avec vous-même. Il ne s’agit pas d’arriver devant un recruteur en bombant le torse  les bras en V mais rien ne vous empêche de le faire discrètement dans l’ascenseur avant d’arriver !

Recherche d’emploi : travaillez votre image !

 

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Lorsque un candidat prépare ses entretiens de recrutement , il est souvent plus préoccupé par ce qu’il va dire que par la manière dont il va se présenter. Et pourtant nous savons depuis longtemps que le non-verbal a un impact considérable dans notre communication.

Au début des années 70, Albert Merhabian, psychologue américain, s’est fait connaître mondialement avec la « règle des 7 % – 38 % – 55 % » d’après laquelle on considère que lorsqu’on rencontre une personne, l’opinion que l’on va se faire d’elle va reposer à 55 % sur le visuel (expressions du visage et langage corporel…), à 38 % sur le vocal (son et intonation de la voix) et à seulement 7 % sur les paroles.

Même si cette fameuse règle a été nuancée par Merhabian lui-même, elle a permis de souligner l’importance du langage non-verbal dans notre communication.

Sans que nous en ayons forcément conscience nous sommes fortement influencés par l’attitude des personnes que nous rencontrons : leurs postures, leur look, leurs expressions, le ton de leur voix ainsi que les émotions qu’elles laissent transparaître (stress, impatience, énervement …).

On sait également que la première impression que l’on donne est décisive et qu’elle se constitue en une fraction de seconde de façon totalement instinctive.

Nous en faisons régulièrement l’expérience : certaines personnes nous inspirent immédiatement confiance, d’autres nous mettent mal à l’aise et quoiqu’elles puissent dire par la suite nous restons généralement sur notre position.

Qu’on le veuille ou non, notre image parle pour nous avant même que nous ayons prononcé le moindre mot.

C’est pourquoi il faut être attentif à ce qu’elle renvoie aux autres, particulièrement dans le cas d’un processus  de recrutement.

Vous pouvez la percevoir comme un filtre entre vous et le monde extérieur qui va soit vous favoriser soit vous défavoriser si vous ne prenez pas conscience de son existence et de son importance.

Votre image doit être à la fois accordée à votre personnalité, valorisante par rapport aux autres et adaptée à la situation ou à l’objectif poursuivi.

Il est clair qu’une image fabriquée artificiellement, en désaccord avec votre personnalité profonde,  ne tiendra pas longtemps. Loin de vous conforter, elle nous mettra mal à l’aise et  fera que vous sonnerez faux face à des recruteurs de plus en plus formés à interpréter le non-verbal. Aussi ne trichez pas.

Apprenez plutôt à développer lors de vos entretiens  la « congruence » entre les 3 V (visuel, vocal, verbal). Cela ne s’improvise pas. Entraînez-vous avec des proches ou consultez un professionnel. Et cela d’autant plus si vous êtes quelqu’un de plutôt timide et réservé.

L’autre enjeu qui pourrait paraître contradictoire est que vous devez adapter cette image à l’objectif que vous poursuivez : susciter l’intérêt et convaincre le recruteur.

Pour cela, il convient de se placer de son point de vue et donc d’analyser à la fois l’image que l’entreprise donne d’elle-même et celle qu’elle donne du candidat recherché.

Les entreprises véhiculent elles aussi une image (le sérieux, le luxe, la décontraction, la créativité…) et elles fonctionnent souvent comme des tribus avec leur culture, leurs codes vestimentaires et leurs règles. Si le candidat n’y répond pas, il est peu probable qu’il soit recruté. Aussi, renseignez-vous le plus possible sur l’entreprise et sur le poste proposé.

Comment éviter alors le grand écart entre ces 2 objectifs : une image valorisante accordée à votre personnalité et une image qui réponde aux attentes du recruteur ? En allant sur le terrain qui est le vôtre ! Postulez dans des entreprises ou des organisations qui vous ressemblent. Si vous ne partagez ni leurs valeurs, ni leurs codes, ni leurs objectifs, vous perdez votre temps.

Répondez à ces 3 questions :

  • Le job demande-t-il des qualités en lien avec mes talents ?
  • Mon style de travail est-il compatible avec la fonction proposée ?
  • Les valeurs de l’organisation résonnent-elles avec mes propres valeurs ?

Si c’est le cas, alors gardez à l’esprit que la forme est tout aussi importante que le fond : travaillez votre image et préparez soigneusement votre présentation orale avant l’entretien. Vous gagnerez en confiance et cela vous permettra à compétences égales de faire la différence avec les autres candidats.

Entretiens : ce qui intéresse (vraiment) les recruteurs

Ça  y est vous avez décroché l’entretien de vos rêves et vous vous interrogez sur  la manière la plus pertinente de le préparer.

Premièrement dites-vous que ce ne sera pas vous qui allez être recruté mais l’image que vous saurez donner de vous. Cela implique qu’il vous appartient de  mettre en avant cette image et de la valoriser.

En effet, le recruteur n’est pas supposé vous connaître et votre CV ne constitue pour lui qu’un premier élément d’information qui lui a donné la possibilité de faire un premier tri. L’entretien (complété éventuellement par des tests ou des mises en situation)  va ensuite lui permettre de départager les candidats retenus.

Quel sera à ce moment-là votre objectif ?

  • Vérifier que le poste proposé vous convient
  • Si c’est le cas, l’obtenir
  • Et pour cela, convaincre le recruteur

Mais de quoi faut-il le convaincre ?

Non pas que vous êtes merveilleux (même si c’est sans doute vrai !) mais que vous êtes la femme ou l’homme de la situation, c’est-à-dire la personne qui va réussir dans la fonction proposée.

Ce qui intéresse vraiment le recruteur c’est un candidat qui saura faire le job, c’est-à-dire mettre en action ses talents pour atteindre les objectifs qui lui seront fixés.

« Comment va réellement se comporter le candidat dans le poste ? Sera-t-il performant ? »

La meilleure stratégie pour le convaincre  c’est alors de le  lui prouver à partir de vos expériences passées.

Parce que le cœur du sujet c’est  l’ACTION.

C’est ce qu’a démontré Tom JANZ, un psychologue spécialiste des RH : « Ce ne sont pas les opinions qui font la réussite (ou l’échec), c’est l’action. Ce que nous voulons savoir, par exemple, d’un manager, ce n’est pas ce qu’il pense du management ou comment il le définit – mais comment il se comportera, demain, s’il est manager chez nous. (…) La meilleure façon de prédire le comportement futur, c’est de connaître le comportement passé dans la même situation ».

Si vous comprenez cela, vous disposerez d’un atout décisif pour préparer vos entretiens de recrutement.

En effet,  même si beaucoup d’entretiens consistent en l’échange de généralités sur le poste ou le parcours des candidats, plus vous ferez la preuve avec des exemples précis d’une performance élevée dans les tâches correspondant au poste proposé, plus vous ferez la différence et aurez de chance de l’emporter.

Les questions qu’il faut vous poser sont donc :

  • Quelles sont les caractéristiques du poste proposé ? Quelles compétences nécessitent-elles ? Quel est pour le recruteur le « portrait de la réussite » ?
  •  Quels sont mes talents ? Quel est mon style au travail ? De quelle manière ai-je mis mes compétences en action dans le passé ? Quels sont les exemples de mes performances passées en rapport direct avec les comportements professionnels requis par le poste ?

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Vos capacités sont avant tout démontrées par vos réalisations : ce que vous avez déjà fait et réussi.

Ce n’est donc pas un profil idéal qu’il faut présenter ni non plus un parcours sans failles.

Vous avez inévitablement connu des échecs mais vous pouvez montrer ce que vous avez appris de ces échecs pour vous améliorer.

L’essentiel, dans un premier temps, consiste à bien vous connaître et à bien identifier les enjeux du poste et  les attentes du recruteur.

Dans un second temps, il s’agit pour vous de bâtir votre « parcours de réussite » : c’est-à-dire montrer comment vous avez mis dans le passé vos talents en action pour obtenir des résultats positifs équivalents à ceux attendus par le recruteur.

Nous sommes loin du laborieux déroulement chronologique de votre CV !


A Trouver Ma Voie, nous vous proposons des consultations pour identifier vos talents et préparer vos entretiens.

N’hésitez pas à nous contacter :

 

 

 

Préparer ses entretiens d’embauche : Connais-toi toi-même !

Combien de candidats prennent le temps d’analyser suffisamment leur personnalité et leur motivation avant de se présenter à un entretien ? L’expérience montre qu’ils sont une minorité.  Et pourtant que de frustrations et de déceptions liées à cette ignorance. Le candidat éconduit aura souvent un sentiment d’échec personnel là où le recruteur aura simplement relevé une inadéquation entre un profil et un poste.

Peter F. Drucker, considéré comme le pape du management moderne,  disait que pour trouver sa place et devenir performant, il fallait pouvoir répondre à ces trois questions :

–          Quels sont mes talents ?

–          Quel est mon style de travail ?

–          Quelles sont mes valeurs ?

 « Quand on connaît la réponse à ces 3 questions, alors, face à une opportunité, une offre, une mission, on peut répondre : « D’accord, je suis preneur. Mais voici la façon dont je vais opérer. Voici comment il faudrait structurer les choses. Voici quelles relations j’entends avoir. Voici le genre de résultats que vous pouvez attendre de moi, et dans quel délai, parce que voici ce que je suis » Les carrières réussies ne sont pas planifiées. Ce sont celles de gens qui ont su saisir l’occasion, parce qu’ils connaissaient leurs points forts, leur façon de travailler et leurs valeurs » (« Devenez manager ! », Pearson).

Imaginez cependant le temps passé par nombre de candidats à élaborer des stratégies de présentation pour cacher leurs « points faibles » plutôt que pour identifier et mettre en valeur leurs forces et leur potentiel.

Pourtant si les candidats ignorent généralement tout de la psychométrie (science de l’évaluation de la personnalité), la psychométrie en sait beaucoup sur eux ! Les entreprises comme les cabinets de recrutement ont très souvent recours aux tests de personnalité pour sélectionner leurs candidats. Et autant vous dire qu’avec le développement de l’informatique  les tests sont devenus redoutablement efficaces.

Savez-vous par exemple que certains d’entre eux repèrent sur quelles questions le candidat n’a pas répondu spontanément mais a passé du temps avant de se décider, ce qui pourrait impliquer qu’il a cherché à orienter ses réponses ? Et bien entendu le rapport de test  proposera au recruteur une batterie de questions à poser lors de l’entretien pour vérifier ce qu’il en est réellement.

Alors autant mieux se connaître et apprendre à mettre en valeur sa vraie personnalité.

Le bénéfice en sera le suivant : cela vous permettra de mieux vous orienter, de devenir plus performant et pendant un entretien d’expliquer pourquoi votre personnalité fera la différence.

Comment faire alors pour identifier si le job proposé vous permettra d’exprimer vos talents ? Si votre  style de travail sera compatible avec la fonction ? Et si les valeurs de l’organisation correspondront  aux vôtres ?

Soyez pragmatique comme le sont les recruteurs : s’ils utilisent les tests de personnalité, c’est parce qu’ils présentent une réelle efficacité. Bien entendu, on va vous dire : « Attention à ne pas mettre les gens dans des cases ! », « Les tests, c’est réducteurs », « Une personnalité ça évolue avec le temps », … .

Tout cela est vrai mais surtout pour les hyper-spécialistes de la question. Personne –  et certainement pas un recruteur pro – n’imagine qu’un test va lui révéler une personnalité dans toute sa richesse et sa complexité mais il va donner de très fortes indications à partir du moment où il sera retravaillé en entretien individuel.

Et surtout, il sera très utile à tous ceux qui n’y connaissent rien et qui aimeraient bien être capables d’analyser des éléments de leur personnalité aussi importants que :

–          Leur relation aux autres

–          Leur style d’expression personnel et de persuasion

–          Leur style de pensée

–          Le côté structuré ou flexible de leur personnalité

–          Leur stabilité émotionnelle et leur gestion de la pression

Comme le remarquait Peter Drucker, « trop de personnes travaillent d’une manière qui ne leur correspond pas, et c’est là la garantie de la non-performance ». Et j’ajouterais : du stress et de l’insatisfaction au travail !

Quels sont vos talents personnels ?  Avez-vous des dons particuliers ? Qu’est-ce qui fait de vous quelqu’un de différent ?

Quel est votre style au travail ? Aimez-vous travailler seul ou en équipe ? Prendre des décisions de façon autonome ou en associant les autres ? Préférez-vous travailler sous pression ou dans un environnement calme et structuré ?

Quelles sont vos valeurs ? Sont-elles compatibles avec les entreprises chez lesquelles vous postulez ?

Qu’est-ce qui vous motive ? Comment vous projetez-vous dans le poste qu’on vous propose ? Qu’est-ce qui fait que vos compétences et votre personnalité vont apporter une vraie contribution à l’entreprise et feront la différence par rapport à d’autres candidats au parcours similaire ?

De la réponse à ces questions dépend votre capacité à bien vous orienter, à identifier votre potentiel et à bien préparer vos entretiens.

Entre l’ignorance et le bilan de compétences sur plusieurs mois, il y a la possibilité de faire un bilan personnel en prenant appui sur des tests de personnalité performants qu’un consultant vous aidera à analyser.

Ne laissez pas un recruteur en savoir plus que vous … sur vous-même !